Quartier général d'Ilmàrë Mailëa

-Près de vous, a quel point puis-je être proche? A quel point faut il que je le soit pour ne pas avoir de problème? Les assassins me font tellement peur, il souria et lui fit un clin d'oeil.
Il attendit, en la regardant la voyant bouillonner sur place.

Elle secoua légèrement la tête, et lui accorda un léger sourire en coin, reprenant contenance.

- Disons aussi près que vous le souhaitez, mon ami.

Elle recula légèrement, s'appuyant contre le mur, et croisa les bras, sans le quitter des yeux, tranquille.

Halastor ne se comprenait pas, qu'est ce qui le poussait à agir ainsi.
-Je crois que je vais resté dans celle ci, en plus je l'ai déjà visité, et puis je pourrai veiller sur vous.

Elle eut un sourire doux.

- C'est gentil à vous, Halastor. Cette chambre est donc à vous, il n'y a aucun problème.

Elle se décolla du mur et s'étira, faisant craquer son dos.

- Vous êtes ici chez vous. Quant à Morquendi, si vous voulez vous entraîner et le finir, je connais quelqu'un qui pourrait vous aider.

-C'est entendu...Mais vous? ou allé vous ...dormir si je prend cette chambre?

Halastor n'en revint pas de sa bétise, il se retourna, pour lui caché ses yeux, son expression.

-Vous m'avez parlé d'une aide?! A qui vous pensez?

Il se retourna un peu brusquement et se retrouva contre elle.
-Princesse je...

Elle l'interrompit en posant un doigt sur ses lèvres.

Son sourire s'élargit en le voyant gêné. Lorsqu'il se retourna, elle s'approcha sans bruit, presque à le toucher.

Et quand il lui fit face, elle eut un sourire en coin et posa un doigt sur ses lèvres.

- Ca dépend de vous. Et appelez-moi Isa, vous serez gentil.

Isa lui sourit de nouveau, allant pour retirer sa main.

-Isa je ...

Il fut prit d'une envie folle.Il s'éxécuta sans pour autant penser au futur ou à la réaction.
Il approcha ses son visage du sien et l'embrassa.
Se fut un baiser doux et tendre.
Il se recula pour la regarder et contr toute attente il se prit une claque.

Elle fut tout d'abord surprise, et n'eut même pas le temps de percuter qu'il s'était déjà éloigner. Elle lui assena une légère claque, mi sévère mi souriante.

- C'est pas gentil de me prendre par surprise...

Elle franchit le pas qui les séparait et reposa ses lèvres sur les siennes.

-Je crois que ça règle le problème de chambre, n'st-ce pas?
Celà fit sourrire Isa.
-Quant à l'aide promise dites m'en plus...
Au moment ou elle allait répondre l'enfant dans le berceau pleura.
Halastor l'avait complètement oulié, de même qu'Isa apparement.

- On peut dire ça.

Elle eut un léger sourire, et ses yeux se portèrent vers le berceau.

- Muirgen...

Elle s'approcha et prit l'enfant dans ses bras, la calmant en moins de deux. Traversant la chambre, elle la déposa dans le parc, et la regarda se jeter sur sa peluche d'écureuil avec un sourire doux. Puis elle retourna vers Halastor.

- Erienne pourra vous aider. C'est la seule qui a réussi à mettre une raclée monumentale à Morquendi au tournoi d'armes le mois dernier.

Soudain, prit de panique par la présence de l'enfant.
-Jolie prénom! Mais a qui est-elle?

Il regarda la princesse tendrement, puis la prit dans ses bras et lui dit:
-je ne sais pas ou tout clà va nous menez mais j'espère toujours pouvoir être auprès de vous...

Elle se laissa aller contre lui, souriant doucement, bien là.

- J'avoue l'espérer aussi. C'est ma fille... Il va vouloir la récupérer, je pense.

Elle ne put s'empêcher de frémir en y pensant, et instinctivement se serra un peu plus contre Halastor.

-Ne craigner rien, j'empècherai celà!

Il regarda par la fenêtre comme pour se rendre compte de l'avenir qui les attendait.
Il remarqua que la nuit approchait à grand pas, il la serra un peu plus fort dans ses bras et lui dit:
-Il se fait tard nous devrions peut-être songé au repas, et à la nuit qui s'annonce,non?

Isa sourit, un peu soulagée. Elle tenta de chasser ses pensées noires, secouant un peu la tête, et renversa la tête en arrière, la nuque appuyée contre lui.

- Pourquoi pas, mais avant j'ai une exigence.

Elle se retourna et lui sourit, malicieuse, préservant quelques secondes le suspense.

- Tutoie-moi. S'il te plaît.

Elle lui vola un baiser, et chopant la gamine sous le bras, l'entraîna à sa suite dans le vaste couloir décoré, sans un regard pour les yeux curieux qui dévisageaient sa main enlacée à celle d'Halastor.

Halastor ne savait comment agir face à tout celà, et encore moin lorsqu'ils croisèrent Ilmàrë,qui haussa les sourcils et semblait béate devant le spectacle.
Certains souriaient, d'autres chuchotaient, quelques uns restait bouche bée en regardant passer le couple.
-Vous...TU necrois pasqu'il aurai fallu y allé moins franchement?
A peine sa phrase terminé ils entraient dans une salle de banquet, la table des rois, avec des mets allèchant qu'Halastor n'aurai jamais cru voir ni même pouvoir goûter; en revanche se qui lui coupa un brun l'appetit c'était la présence de toute une batterie de noble et de conseillés.Que dire, que faire...et afin de compliquer encore plus les chose, leurs entrée déjà remarqué le fut encore plus lorsque la lame d'Halastor passa la porte comme animé d'une volonté propre et vint docilement se collé à son dos.
C'était mal partie...

- Franchement ? J'emmerde le monde et les nobles avec.

Lorsqu'elle passa les portes de la salle de dîner, elle se figea. Certes, les dix gardiens et les huit membres du Conseil étaient présents, c'était normal. Mais ce qui la hérissa, c'était le Laguz ailé qui trônait à la droite de son siège. Lorsqu'elle lâcha la main d'Halastor en lui collant Muirgen dans les bras, et qu'elle avança d'un pas, un lourd silence se posa sur la salle.

Derrière elle, Ilmàrë entra et resta à côté d'Halastor, lui murmurant gentiment d'assister au spectacle.

Isa inspira profondément. En trois pas rapide, elle fut sur le Laguz. Elle se pencha, son visage très proche du sien.

- Na'latië. Que. Faites. Vous. Dans. Mon. ROYAUME ?!

La décharge de magie qu'elle avait retenu fusa, et l'infortuné Laguz vola à travers la pièce, s'écrasant lamentablement contre le mur. Isa le regarda, ennuyée, puis se tourna vers un grand Laguz ailé, doté d'une impressionnante chevelure blanche.

- Fubuki ? Débarassez-moi de ça. Il fait des taches sur mon tapis, ajouta-t-elle en voyant le filet de sang qui coulait de son nez.

Fubuki se leva en lui adressant un sourire profondément sadique, et son chat sauta sur son épaule. Le Laguz s'approcha de l'infortuné, lui marchant distraitement sur la main, et le souleva. Lorsqu'il entreprit de l'emmener, le chat sauta sur la nuque de Na'latië et fit tranquillement ses griffes sur la peau pâle en ronronnant.

Isa se détourna en haussant les épaules, et retourna vers Halastor, récupérant sa gosse en embrassant le jeune homme sur la joue. Derrière elle, une elfe à la peau violette et aux yeux de chats laissa échapper un léger cri de joie, félicitant Isa de s'être débarassé de l'oreille pointue à l'ego digne d'un dragon. La jeune princesse éclata de rire.

Des question le tarrodait, qui était Na'latië? qui était FUbuki et cette étrange elfe à la peau violette?
-Dites... quelqu'un peu m'expliqué?
Le ton de sa voix interpellatoute la sale et fit rire toute la pièce...
Quand on est clown on le reste pensa t'il. Il regarda Isa puis Ilmàrëavec un regard presque suppliant.

Isa éclata de rire, l'entraînant à sa suite dans la salle, et le laissa s'installer sur le fauteuil à sa droite. Elle s'assit à son tour, souriante.

- Na'latië est un ancien noble déchu qui me courtisait. Il a essayé d'aller un peu trop loin, et de l'avis général, nous l'avons exilé. Morquendi proposait de le tailler en pièces, c'était plus prudent. Tous ceux que tu vois ici sont des proches. Les huit premiers sont conseillers, les dix suivants les gardiens du royaume. Fubuki est leur chef. Et l'elfe violette, c'est Erienne.

Elle sourit tranquillement, tandis que l'elfe saluait avec un grand sourire, et reprenait son repas en piquant des morceaux de viande presque crues du bout de sa griffe avant de les gober.

- Si tu as des questions je t'en prie, personne ici ne se moquera. Il n'y a pas si longtemps, j'en posais à longueur de journée...

Des questions!? Mais ils en avait trop il ne savait par quoi commencé.Il commença à manger discrètement, accompagnant le mouvement général, les chuchotis et les rires, de même que les regard fusait et semblai le prndre pour cible à chaque fois, las d'observer tout ceci il se concentrat sur la nourriture, jusqu'a faire un bon sur son fauteuil.
Le chat de Fubuki l'ayant surpprit en se frottant contre sa jambe.
Des rires retentir de nouveau, certain ne manquèrent pas l'occasion de dire de lui qu'il était peureux, trop jeune, pas assez mûre bref pas noble en sommes...Il allait craquer.

Isa fronça les sourcils aux commentaires que certains laissaient échapper. Durement, elle rembarra la moindre petite remarque. Mais lorsqu'une enième d'entre elles fusa, elle craqua. Brusquement, elle se leva et frappa sur la table du plat des deux mains, déclenchant une rafale de magie qui fit taire l'intégrale de la table.

- CA SUFFIT MAINTENANT ! Vous n'avez pas réagi ainsi quand MOI, j'étais paumée comme une gamine sur un îlot au milieu d'un orage ! Non, vous m'avez collé des kilomètres de parchemins sous le nez pour que j'apprenne, et j'ai appris. J'étais trop jeune, trop immature, pas courageuse, pas de votre race, et j'en passe ! Mais j'ai appris ! ALORS LE PROCHAIN QUI FOUT LE BORDEL RENCONTRERA MONSIEUR POING DANS LA GUEULE ! C'EST CLAIR ?!

Erienne qui s'était placée à la gauche d'Isa se leva et fit cliqueter ses griffes sur un couteau. Souriant comme un chat devant une souris, elle ajouta clairement :

- Suivi d'un bonjour au sol froid et incofortable après avoir subi durement les lois de l'attraction terrestre. Et ensuite je fais mumuse avec.

Sa déclaration en fit frémir plus d'un, et tous retournèrent passionément à leur assiette, sauf les gardiens, qui applaudissaient silencieusement en se marrant doucement.

Halastor se tut puis vint une autre sensation.

Akumada venait au nouvelle, il observat.
Un bon partit cette petite rouquinne qui savait tappé du poing, quand au autres il les observa, tous, sans trop montré le changement. Il hésita longuement puis il se leva:

-Allons inutile de faire tout ce raffut au dîner entre gens civilisé, dit-il d'un ton mielleux...Ni même de prendre ma défense, je suis assez grand pour celà, peut être même,surement trop, pour certain.

Il baleya la salle d'un regard vif puis fixa,avec son regard froid et carnassier, un noble qui se moquait jusque là et le toisait depuis le fond de la salle, il réagit en mettant la main sur la garde de l'arme à sa ceinture.
Il reprit :
-Si toute fois ma tête ne reviendrai pas à certains je les invites à venir réglé celà...
Ces mots comme un coup de fouet surpprire toute l'assemblée, Ilmàrë releva la tête et fit la moue quand elle compris ce qui se passait, Erienne semblait intérressé et très troublé, Fubuki fit les gros yeux mais restait insondable quant au reste ...

Isa avait immédiatement décelé le changement dans son aura. Elle se contenta de poser une main sur son bras, prière silencieuse pour ne surtout pas faire de vagues.

- Ce ne sont pas des gens civilisés pour ceux là, mais des charognes prêtes à tout pour un peu de pouvoir.

Lorsque les protestations s'élevèrent, elle frémit. Ses yeux chocolat lancèrent des éclairs en parcourant les rangs nobles. Sentant les premières pulsions de l'âme maléfique en elle, elle serra les poings.

- DEHORS ! TOUS LES VEAUX MAL LECHES QUI SONT EN FACE DE MOI !

Erienne éclata de rire, profondément intéressée par Halastor. En face d'elle, Fubuki observait le jeune homme, impassible. Seul, Ashura sauta sur la table, la traversa, vint s'arrêter devant Akumada et pencha la tête sur le côté, lâchant un miaulement intrigué. Derrière, les nobles déguerpirent.

Akumada rit:
-Qu'est-je bien pu direde si effrayant?

Isa inspira profondément quelques secondes, concentrant sa magie à repousser sa part maléfique, ce fut Fubuki qui prit la parole.

- En soi, pas grand chose. Ils n'ont pas l'habitude de la menace, si légère soit-elle, et ils savent très bien que lorsqu'Isabelle prend ce ton là, il faut filer droit.

Erienne fit cliqueter ses griffes sur la table, indécise. Puis, délicatement, veillant à ne pas l'érafler, elle prit le visage d'Akumada par le menton, gentiment, afin d'observer son regard. Elle sourit légèrement, un peu surprise, avant de murmurer, comme pour elle même.

- Au moins, je ne suis plus la seule bizarrerie du pays sur ce point...